L’anatomie du bonheur de Judicaëlle Bouget aux éditions Montlake Romance en avril 2018, 272 pages
Résumé :
Romy, étudiante en médecine sérieuse et investie, commence avec appréhension son stage en chirurgie orthopédique, dans un service redouté par les jeunes externes pour son ambiance pesante et le machisme des chefs de clinique, notamment un certain docteur Marco Latoré. Bien décidée à ne pas se laisser intimider, Romy préfère se concentrer sur son travail et la découverte de la chirurgie. Contre toute attente, le docteur Latoré qu’elle découvre au bloc et qu’elle apprend à connaître au fil des gardes ne ressemble pas à l’homme volage et blagueur qu’elle avait imaginé.
Si Marco semble prendre un malin plaisir à jouer avec la timidité de Romy, il ne la prend pas moins sous son aile et est le premier à reconnaître ses qualités. Mais entre les cours, les révisions, les amis, les soirées et les gardes, la vie de Romy est déjà suffisamment remplie sans qu’elle ait besoin que son cœur se mette à lui jouer des tours. Et si ce stage était l’occasion d’en apprendre autant sur elle-même que sur la médecine ?
Mon avis :
L’histoire commence au moment où Romy (la narratrice) débute son stage en chirurgie orthopédique. Ce service est bien connu des stagiaires à cause de la réputation des chefs. Romy appréhende ce stage. Et il est vrai que ce stage ne sera pas de tout repos (psychologiquement parlant) pour l’héroïne.
De prime abord, les personnages m’ont exaspérée !! Forcément, le supérieur beau gosse prend un malin plaisir à profiter de la candeur de la petite stagiaire (c’était couru d’avance). Sauf qu’au fil de l’histoire, on voit se dessiner des caractères plus authentiques, les personnages finissent par devenir attachants. Si pour Latoré ce n’était peut-être qu’un jeu au départ, cela va évoluer. Si pour Romy, le fait de se faire draguer par son supérieur (à la réputation de dragueur) est compliquée, elle apprécie son stage et l’enseignement que ce dernier lui donne. Au fil des pages, on perçoit l’évolution des personnages.
Il ne faut pas s’arrêter à la première impression des personnages : Latoré était pour moi le parfait archétype du dragueur, du supérieur qui se prend tous les droits, de celui qui abuse de son autorité et qui joue avec les gens…. mais au final, ce n’est pas ça
La fin m’a fait verser une petite larme, ce n’est pas du tout ce à quoi je m’attendais, j’ai été très agréablement surprise car cette chute vient changer ma vision complète de l’histoire. Et au final, je suis bien contente de ne pas avoir abandonné la lecture au début à cause de ses personnages que je ne supportais pas car la fin vaut le détour.